La famille de cordes fait résonner les murs du conservatoire les lundis, vendredis et samedis. Un aperçu sur cette famille d’instruments indispensables dans un orchestre.

Au conservatoire de musique et de danse Édith Nave-Olivaux, Sophie, accompagnée de son violoncelle, dispense des cours individuels. « Un travail d’apprentissage primordial » qui l’amène à jouer des gammes et des morceaux variés. Pour cause, le violoncelle, le violon et l’alto permettent de travailler tous les répertoires. « Avec le violon, on peut s’amuser tout de suite. L’apprenant parvient de suite avec son archer à fabriquer des sons, » ajoute Blandine, professeure de violon.

Des cours toute la semaine

Grégory, professeur d’alto, enseigne les mardis et samedis. Blandine est, elle, présente les lundis et mardis. Évelyne donne ses cours les mardis et mercredi. Quant à Sophie, c’est le samedi. Si les quatre professeurs ne se croisent pas (toujours) pour cause d’emplois du temps incompatibles, tous participent aux concerts en tant que famille des cordes. En dignes représentants de la musique de chambre, tous louent les émotions qui se libèrent grâce à leurs trois instruments. « Le violoncelle a la même intonation que la voix humaine. Il permet d’aller dans des tonalités graves, aiguës, mediums. C’est très riche, » précisent en chœur les enseignants qui apprécient, comme leurs élèves, de jouer un rôle intermédiaire entre les différentes familles. « Entendre quelqu’un jouer, c’est entendre quelqu’un parler. » Voilà une citation que Sophie affectionne tout particulièrement, faite par une de ses élèves. Effectivement, cette phrase résume à elle seule l’hyper expressivité des trois instruments.

« Grâce au violon, un instrument qui laisse énormément de liberté, on peut jouer ou interpréter différents styles de musique : celtique, irlandaise, baroque… J’ai des élèves d’origine étrangère qui accompagnent leurs parents à l’oud ou au saz. Jouer de la musique classique en ayant appris à interpréter d’autres registres aide à diversifier son jeu. »

Micro-trottoir de deux élèves, Iman et Zeinimbou

« Nous avons choisi les cordes car le son est joli. Nous travaillons en moyenne quatre fois par semaine les morceaux pour être prêtes pour le cours individuel du samedi. C’est un peu difficile au début mais plus on avance et plus on progresse. Il faut au moins essayer. »

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