La musique et la danse vous intéressent. Vous hésitez toutefois à vous inscrire au conservatoire de musique et de danse Édith Nave-Olivaux ? En exclusivité, nous vous ouvrons les coulisses de ce lieu culturel exceptionnel. Exemples, arguments ou encore parcours de musiciens, tirés de l’alphabet, devraient en un peu moins d’un mois vous convaincre.
A comme âge
Il n’y a pas d’âge pour apprendre la musique. Si dès l’âge de 5 ans un éveil musical et en danse est proposé, le conservatoire adapte son offre au profil des élèves. Des cours de formation musicale comportent un volet « érudition ». Jusqu’à la réforme du bac, ce cours a permis aux élèves suivant l’option musique au lycée d’avoir des cours répondant aux thématiques étudiées. Désormais, ces cours s’adressent aux personnes soucieuses d’acquérir une culture musicale. Histoire de la musique et clés d’analyse continuent donc d’être le socle des cours. Les élèves ne souhaitant pas suivre de cours hebdomadaires ne sont pas en reste. Il leur est proposé des cours trois fois par an. Ces derniers, s’ils ne savent jouer, y apprennent à écouter de la musique ou suivent des parcours adaptés.
B comme bois
Que la flûte traversière et la clarinette appartiennent à la famille des bois vous surprend ? Il est vrai que ces instruments ne sont pas fabriqués à partir de bois. Pour appartenir à cette famille, il suffit simplement que l’instrument soit doté d’un biseau, d’une anche simple ou double. Chaque mois, un focus est réalisé sur un département de musique. Consultez la rubrique kiosque du site ou les articles en ligne.
C comme Chat
Au 65 rue Etienne-Dolet, réside une personne se déplaçant à quatre pattes. Mila, mélange de deux notes de musique, aurait pu aussi recevoir les doux prénoms de Bémol ou Hémiole (irrégularité rythmique). Que nenni. L’une des salariés a su trouver un prénom en accord avec son caractère et son genre. Mila a 5 ans. Pile poil l’âge où les enfants peuvent débuter un éveil musical ou de danse. Elle a aussi une jolie robe tigrée avec des petites touches de blanc. Arrivée durant l’été 2016, alors qu’elle n’était encore qu’un chaton, elle n’a plus jamais quitté les lieux. Les croquettes et les récompenses que chacun des employés lui achètent y sont sûrement pour quelque chose. À moins que ce ne soit les multiples plumards qu’elle apprécie… Si quelques feuilles se sont glissées à l’endroit où elle décide de s’endormir, en bénéficiant de préférences de quelques rayons lumineux, cette demoiselle n’en tient nullement rigueur. Son doux caractère est à souligner. Elle n’a jamais griffé. Et veille à ne jamais ronfler durant un cours. Un simple ronron suite à une caresse peut éventuellement rythmer un cours.
D comme danse
Le conservatoire propose des cours de danse classique, contemporaine et, depuis 2019, de hip-hop. Disciplines qui s’adressent aux adultes et aux enfants. Choisir d’apprendre, d’éveiller ses sens ou décrocher un diplôme sont possibles, comme en musicologie. Saviez-vous que les cours de danse classique se déroulaient tous en présence d’un pianiste aidant de cette façon au développement de l’oreille musicale des danseurs ? Développer l’expression personnelle, les capacités d’improvisation, la verticalité ou son « freestyle » sont les ambitions majeures de cet art.
« La culture porte et partage les émotions. Elle donne à l’humanité et à chacun de nous, la joie et le bonheur de respirer ». Dans cette optique, les cours de danse classique sont tous accompagnés d’un pianiste, ce qui aide au développement de l’oreille musicale des danseurs. La totalité des cours sont ouverts à tous. Certains permettent « simplement » d’obtenir en plus un diplôme. « Nous encourageons les élèves à regarder des vidéos, à suivre des ateliers ou à assister à des spectacles. La culture imprègne. Créer une émulation est important », précise Véronique qui avec Sophie, professeure de hip-hop, et Florence (danse contemporaine), reconnaissent que l’essentiel est de « se faire plaisir en dansant. »
E comme Edith Nave-Olivaux
C’est en mémoire d’Édith Nave-Olivaux, ancienne adjointe au maire à la Culture et à l’Éducation populaire, que le conservatoire de musique et de danse porte cette appellation. Une plaque commémorative rappelle son implication. Elle a été installée à l’entrée de ce lieu culturel.
F comme famille
La musique est une activité qui peut aisément se pratiquer en famille. Pour cause, si les parents peuvent opter pour des cours d’érudition dispensées en moyenne trois fois dans l’année, les enfants peuvent choisir entre l’une des disciplines de la danse ou de la musique. Au conservatoire, quinze instruments sont à découvrir. Hip-hop, danse moderne et danse classique sont également propos
G comme grand
Plus de 3000 m2. Pour sûr les dimensions de ce lieu culturel font rêver… Saviez-vous que le conservatoire est une ancienne propriété bourgeoise construite par la famille Petit ? La ville en a fait l’acquisition entre 1972 et 1976. Ce bâtiment et ce parc sont les témoins d’une époque où Pierrefitte était un lieu de villégiature pour de riches familles parisiennes. Les travaux menés au fil du temps par les différents propriétaires et par la Ville ont été respectueux des lieux. Les cheminées, le monte-charge ont été conservés tout comme les escaliers, le carrelage. Le comédien Frédérick-Lemaître possédait lui une maison le long de l’ancienne rue Gloriette, devenue aujourd’hui la rue Etienne-Dolet. Durant la seconde guerre mondiale, la maison a été réquisitionnée par les allemands afin de constituer un « soldatenheim », une maison du soldat, soit un foyer de loisirs et de détente pour les soldats cantonnés à Pierrefitte. C’est donc dans un lieu chargé de résonances et d’histoires que les artistes en herbe deviennent des virtuoses.
H comme héron
Offrir aux Pierrefittois des espaces urbains verts préservant la biodiversité tout en encourageant les pauses en pleine nature dans un cadre urbain est une volonté de la Ville. Cet espace est un havre de paix et de tranquillité alliant détente, loisirs et biodiversité. Un point qui n’a pas échappé à l’œil avisé du héron. Ce dernier apprécie le lac, la végétation et la solitude puisqu’il squatte seul l’endroit. Les bons plans, ça ne se partage pas…
I comme instrument
La Ville, soucieuse de permettre à tous de bénéficier d’un enseignement culturel qualitatif, permet aux élèves débutants de bénéficier d’un prêt d’instrument. Une facilité qui favorise l’apprentissage de chacun dans des conditions optimales.
J comme jardin
Le parc Frédéric-Lemaître comprend un jardin potager cultivé par des jardiniers de Plaine commune. Tout l’été, vous pourrez y cueillir de la rhubarbe, des courgettes, des framboises, des herbes aromatiques, des artichauts, etc. Chaque Pierrefittois peut, si l’envie le titille, participer à l’amélioration de l’environnement en contribuant à la propreté de ces espaces publics.
- Horaires d’ouverture : de 9h à 19h (du 1er mai au 30 septembre) et de 9h à 17h (du 1er octobre au 30 avril)
K comme karaoké
Vous en avez assez de chanter comme un canard lors des soirées karaokés avec vos amis ? Vous n’avez pas pour autant envie d’apprendre de façon classique la musique ? Les cours de musiques actuelles sont pour vous. Chant et instruments nécessitant de l’électricité y sont enseignés. Plus d’infos dans le magazine du mois de mai.
L comme liberté
Pour l’ensemble des équipes, il est primordial d’inciter les élèves à faire preuve de créativité. Tous veillent donc à répondre aux besoins et envies des élèves. En laissant une place à la liberté et à l’improvisation, les enseignants fédèrent leur public.
M comme motivation
La motivation et la ténacité de Mélie Duvivier, 15 ans, élève flûtiste, forcent l’admiration. Entourée de musiciens, la lycéenne a débuté la musique à 5 ans. L’année suivante, elle a ajouté la danse classique à son planning. Dix ans plus tard, elle continue ces deux enseignements avec assiduité. Des formations diplômantes qui lui ont d’ores et déjà permis d’ajouter quelques diplômes en plus du Brevet des collèges. « Je sais que je n’en ferai pas mon métier mais la culture restera présente dans ma vie. »
Mieux, elle a rejoint une harmonie. Des activités qui la tiennent occupée une quinzaine d’heures chaque semaine. « Je me suis habituée à avoir l’esprit occupé. La musique m’aide à vider la tête. Avant mon cours de musique, j’ai souvent la chance d’entendre les élèves plus jeunes jouer. Je constate que j’ai évolué. »
N comme noms de salle
Chaque salle porte le nom d’un compositeur, vivant ou décédé. En donnant une appellation aux salles, le conservatoire démontre ici sa volonté d’enrichir les connaissances culturelles des élèves. En effet, certains professeurs leur demandent d’effectuer des recherches sur les auteurs et compositeurs. Objectif ? Que chacun puisse bien s’imprégner de l’univers dans lequel il pénètre chaque semaine.
O comme orchestre
Les orchestres sont primordiaux pour ce lieu culturel. Ils en constituent même une partie centrale puisqu’ils garantissent à tous les élèves de se retrouver et de jouer ensemble. Des moments sans bémol.
P comme partenariat
Donner du sens est primordial tant pour les enseignants, l’équipe dirigeante que pour la Ville. Aussi, une collaboration étroite en lien avec le service culture est menée. Des partenariats sont conduits avec des artistes en résidence comme Lionel Hoche et la Cie Mémé Banjo ou avec les artistes inscrits dans la saison culturelle. Avantage de cette implication ? Confronter au plus tôt les apprenants à une situation d’artiste. L’ouverture vers de nouveaux publics est enfin une autre des actions du conservatoire : représentations auprès des assistantes maternelles, accueils pour la petite enfance, dans des maisons de retraites, structures médicales, etc.
Q comme questionnement
Si vous avez des questions concernant votre inscription ou celles de votre enfant, vous pouvez vous rapprocher du conservatoire au 01 72 09 35 55 ou par courriel à conservatoire@pierrefitte93.fr
R comme représentation
Cette année, grâce à la construction d’une scène dans le parc Frédérick-Lemaître, les musiciens proposeront un concert à l’air libre en juin pour la fête des musiciens.
S comme spécialité
Le collège Gustave-Courbet propose aux collégiens aimant la musique ou le chant de suivre un enseignement musical. Les classes CHAM favorisent l’apprentissage de la parole en public, aident les élèves à trouver leur voie professionnelle et favorisent le développement d’une culture artistique. Chaque semaine, les collégiens bénéficient de deux heures d’enseignements spécialisés en plus de recevoir une formation musicale.
T comme travaux
Une importante tranche de travaux a été menée l’été dernier. En plus d’un accès au bâtiment plus direct, l’installation de portes acoustiques, l’aménagement de nouveaux éclairages, la réfection des sols et des plafonds incluant une meilleure isolation phonique et thermique garantissent à tous des conditions d’apprentissage optimales. Une seconde tranche de travaux complétera ces aménagements afin d’améliorer les conditions d’accueil, mais aussi d’éveil artistique et d’apprentissage des virtuoses en herbe.
U comme universel
Au conservatoire, la stratégie mise en place vise à l’universalité. Ainsi, tous les répertoires, les styles, les genres ou les souhaits des élèves sont étudiés. Convaincus que pour parler à tous, un langage unique n’existe pas, les enseignants parviennent de cette façon à donner du sens à chaque cours. Pour ce faire, s’intéresser aux courants musicaux ou de danse captivant les élèves fonctionne sans bémol.
V comme Veia Ghattas
Mise en avant pour sa passion et sa ténacité dans le magazine du mois de mars 2021, Véia Ghattas, n’a pas manqué à cette occasion de souligner l’importance de l’apport musical. « La musique est une dimension à découvrir. Tant qu’on n’en a pas fait, on ne peut pas savoir à quel point c’est incroyable. Si je n’en avais pas fait, je serais ignorante. La musique, c’est un avant-goût du paradis. » Redécouvrez son parcours dans le magazine du mois de mars ou sur le site de la ville.
W comme web
Durant le premier confinement, des vidéos ont permis à tous les élèves de suivre leurs cours à distance. Elles sont à visionner sur le compte youtube de la ville de Pierrefitte-sur-Seine.
X comme xylophone
Avec le x, nous vous proposons de découvrir un peu de culture générale.
Cet instrument a été utilisé pour la 1ère fois en 1874 – 1875 par Camille Saint-Saëns dans la danse macabre. A l’époque, cet instrument, inspiré d’instruments traditionnels africains, était totalement inconnu du public parisien et Saint-Saêns l’avait fait mettre en exposition dans un magasin de musique parisien pour que le public ayant écouté ses concerts puisse découvrir cet instrument.
Saint-Saëns l’a ensuite à nouveau utilisé dans l’œuvre humoristique « Le carnaval des animaux », dans la partie « Les fossiles », là aussi, comme dans la danse macabre, pour illustrer le jeu des squelettes.
Depuis, cet instrument a trouve toute sa place dans l’orchestre et a donné naissance à diverses déclinaisons comme le vibraphone ou le marimba.
Y comme yeux
Ouvrez grands vos yeux lorsque vous vous baladerez fin juin dans le parc Frédérick-Lemaître. Une scène y aura pris place. Soucieux de respecter le cadre et de faire écho à l’architecture du conservatoire, ce nouveau lieu culturel construit à l’extérieur permettra la tenue de spectacles et de concerts organisés par la Ville ou par des associations. Avec ce projet, la ville entend rendre la culture et la pratique artistique accessibles et visibles à tous. Une fois réalisée, une programmation culturelle débutant au printemps et rythmant l’été sera proposée. Il s’agira d’attirer la curiosité du public par ce biais et à l’inciter à terme à participer aux différents spectacles programmés dans les différents lieux culturels.Pour des raisons de sécurité, seul le socle est en béton. La scène de type pergola à 4 pans sera en bois (pilier, charpente) et le toit en tuiles plates couleur ardoise. Objectif ? Créer une harmonie visuelle entre ce lieu et l’actuel conservatoire. Pour pérenniser cet investissement, la scène amovible sera démontée lorsque les températures ne permettront plus la tenue d’événement en extérieur.
Z comme Zydeco
Le zydeco, également connu sous le nom de zarico, est un genre de musique proche de la musique canadienne. Apparu en Louisiane dans les années 30, le zydeco tire ses influences du rythm and blues et du blues joué par les créoles. Partez à sa découverte avec le conservatoire dont les inscriptions débuteront le 3 mai et s’achèveront le 25 juin. Les réinscriptions débuteront le 25 mai et s’achèveront le 25 juin.