Habi Magassa aura 23 ans en 2024, et sera alors fin prête pour les Jeux Olympiques de Paris.
Son objectif ? Rien de moins que la médaille d’or !
Nous l’avons rencontrée au début de l’été.
Paris 2024 dans la ligne de mire
Comment avez-vous commencé le judo ?
J’ai grandi au quartier des Poètes, je suis allée à Varlin, et là-bas, quand j’avais huit ans, Arnaud, qui allait devenir mon coach à l’as Pierrefitte Judo, est venu faire une initiation au judo. Ça m’a plu et j’ai voulu m’inscrire. Mais ma mère a refusé, j’étais une fille et elle avait peur que je me fasse mal… alors que j’étais déjà très bagarreuse !
Elle a fini par céder ?
Oui, à la rentrée suivante. et dès la fin de la première séance, je lui ai dit que je voulais arrêter. Mais là c’est elle qui ne voulait pas que j’arrête, j’avais tellement insisté…
J’ai persévéré, et je me suis rendu compte que j’avais du potentiel. en 2015 il y a eu un tournant : j’ai gagné les championnats d’Île-de-France minimes, à Bondy, puis j’ai intégré le pôle espoir IDF, un sport étude à Brétigny-sur-orge (Essonne), pour trois ans.
Où en êtes-vous aujourd’hui ?
Depuis septembre, j’effectue ma terminale à l’iNSEP jeunes (institut national du sport, de l’expertise et de la performance), qui s’est constitué cette année pour accueillir notamment six judokas de toute la France, afin de les former pour les Jo 2024. J’y ai été reçue après avoir fait troisième aux championnats de France junior -78 kg (je suis à 76kg), sachant que j’étais cadette surclassée. ils m’ont vu combattre, et je pense que c’est là que ça s’est joué.
Que doit-on vous souhaiter ?
J’ai deux stages de dix jours, à Montpellier (Hérault) et Houlgate (Calvados), avec l’équipe de France senior, le top du top ! Pour la suite, je ne me fixe pas de limite : je vise donc la médaille d’or, à Paris ou à Los Angeles pour les JO de 2028.