Interventions durant le débat

• Distinguer les citoyens et les entreprises : il n’est pas possible de demander les mêmes efforts aux citoyens et aux entreprises. L’écologie ne doit pas être bâtie que sur des punitions mais également sur des incitations. Il est intéressant de regarder ce que font les autres pays : la Suisse taxe les véhicules dès leur entrée sur le territoire national.
• Pour renforcer l’adhésion des citoyens à la protection de la nature, le gouvernement a préféré utiliser le bâton à la carotte. L’essentiel est de réformer les impôts afin de favoriser la transition écologique.
• Les privatisations concernant les autoroutes, la Poste posent des problèmes. Une renationalisation doit être envisagée. La privatisation des Aéroports De Paris doit être abandonnée.
• Il est nécessaire de prévoir des referendums locaux dès lors qu’il y a un projet d’implantation de grand équipement.
• Imposer la réparabilité des éléments et limiter les prix des pièces de rechange.
• Des améliorations sont possibles : renforcer les efforts pour construire des voitures électriques à un prix raisonnable, multiplier les bornes de recharge dans les villes, développer les circuits courts, manger des légumes de saison.
• Obliger les supermarchés à limiter leur marge sur les produits bio mis en vente.
• Ce sont les modes de consommation qui sont à changer : nous nous sommes habitués à consommer des vêtements pas chers, à des illuminations à noël, à utiliser des Smartphones… Pour économiser la lumière, certaines villes ont limité l’éclairage après 23h.

Proposition de l’atelier de travail

• Tout d’abord, un diagnostic :
  • Le changement climatique est réel et les problèmes à régler rapidement sont nombreux : il y a les déchets non biodégradables, l’agriculture polluante, le lobbying des entreprises comme Monsanto qui font tout pour retarder la mise en place de législation favorable à l’environnement.
  • La question de la mobilité est essentielle : tout faire pour privilégier les transports propres. Il y a trop de camions encore. Les transports en commun peuvent encore être améliorés : La RATP et la SNCF doivent faire face à la vétusté de leur matériel.
  • Il est nécessaire d’obtenir une plus grande transparence sur l’origine des produits bio ou pas. Il faut lutter contre l’obsolescence programmée et anticiper les cycles de vie des produits.
• Les solutions proposées :
  • Développer auprès des enfants et des adultes l’éducation à l’écologie.
  • Valoriser le Made in France pour soutenir nos productions.
  • Diversifier l’agriculture, la rendre plus durable en utilisant la jachère et laisser aux agriculteurs le choix des graines.
  • Favoriser la recherche d’une énergie propre autre que l’électricité pour les voitures de demain.
  • Favoriser le ferroutage et les transports fluviaux au niveau européen.
  • Mettre en place des transports publics ouverts 24h/24h et gratuits.
  • Développer des pistes cyclables sécurisées.
  • Réfléchir à une journée sans voiture sur la ville.
  • Imposer la réparabilité des objets avec un prix limité sur les pièces de rechange.
  • Mettre en place une consigne pour les bouteilles en verre et limiter l’utilisation du plastique.
  • Développer l’achat des produits en vrac.
  • Donner des containers avec un volume maximum de déchets et établir une taxe quand il y a un dépassement du poids limite autorisé.
  • Renforcer les amendes punissant les dépôts sauvages d’ordures.

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