Maïté Balart,
des idées plein la tête pour la Ville
Installée à Pierrefitte depuis deux ans et demi, Maïté Balart fourmille de projets et d’idées pour conserver un vivre ensemble précieux dans la ville.
Avec des amis, elle va lancer son “Café bohème”, un futur lieu associatif, féministe et participatif.
Débarquée en juin 2016 à Pierrefitte, Maïté Balart a vite vu la différence avec son quartier du 15e arrondissement de Paris qu’elle venait de quitter. Mais pas dans le sens que l’on imagine. “J’ai quitté un endroit où l’individualisme, l’égoïsme et la solitude régnait. En venant ici, j’y ai, au contraire, découvert des gens extraordinaires, qui s’impliquent beaucoup. Une ville où la solidarité, la convivialité, le sens du partage représentent une vraie qualité”, explique-t-elle.
L’art au service de l’humain
Impliquée dans le projet de revitalisation du centre-ville, Maïté Balart a mille idées pour faire revivre la rue de Paris : repeindre les façades de plusieurs couleurs, développer le Street art, etc.
Diplômée de l’École supérieure des arts appliqués Duperré, son crédo consiste à vouloir faire émerger l’art dans le réel. “Pour moi l’art doit être appliqué à l’humain, à la vie”, insiste-t-elle. Un principe qu’elle a développé tout au long de son parcours. Après avoir animé des ateliers d’art pour enfants au Sénégal, la voilà désormais auteure de livre jeunesse, axés sur les loisirs créatifs.
Un lieu pour se retrouver
Avec deux de ses amies, elle souhaite ouvrir le “café bohême”, au 5, rue de Paris. Un lieu associatif où les gens pourront se retrouver, boire, manger en toute convivialité.
“Nous comptons en faire un café participatif, durant lequel des ateliers seront proposés.” Yoga, langue des signes, bio, méditations, pâtisserie, la liste des idées est une nouvelle fois très longue.
Cet espace, Maïté Balart le veut féministe et humaniste.
Issue d’une famille portée par les voyages et le multiculturalisme, un parcours empreint de militantisme pour la cause des femmes et contre la sur-consommation, la Pierrefittoise n’en a pas fini de se battre pour toujours plus de vivre ensemble.