Les pierrefittois de novembre 2019 – Ahmed Medjber, poète et architecte

Les pierrefittois de novembre 2019 – Ahmed Medjber, poète et architecte

Une opportunité a poussé Ahmed Medjber à poser ses valises ici en 2002. Depuis, il œuvre pour améliorer son cadre de vie et contribue aux actions destinées à obtenir les résultats escomptés.

Ahmed Medjber s’est installé avec sa famille à Pierrefitte pour construire sa maison. Depuis, il s’investit au sein du Conseil citoyen, du Groupe de Ressources citoyenne, du Centre Culturel et Communal afin d’aider à son échelle à l’amélioration du cadre de vie. Un engagement quotidien pour lequel cet architecte de profession ne compte ni son temps ni ses vers. Le poème « Rue de Paris » joint à l’appel à projets centre-ville vivant, c’est lui qui l’a écrit. « Je n’ai pas rédigé ce poème pour l’appel à projets mais lors d’un atelier poésie au CCCP où le thème était : la ville. La poésie est une manière de se remettre en question, de donner un point de vue profond. J’ai rédigé d’autres poèmes en lien avec la ville et ses problématiques. » Des moments où, comme lors des réunions avec le GRC, il étudie les évolutions futures de la ville. « Ces temps nous permettent de connaître les étapes de la redynamisation du centre-ville et d’en connaître les étapes. Je garde l’espoir que les choses vont s’arranger à Pierrefitte. C’est pour ça que je persévère. »

Patient, ce Pierrefittois n’hésite pas à se remettre en question et à agir de façon « réfléchie ». « La jeunesse veut tout, tout de suite. La colère est une énergie pour faire un point et pour remettre en question les choses. Je réponds à cette colère par un poème. La jeunesse ne doit pas réagir mais agir. Nous sommes tous dans le même bateau.»

Croissance et usure

Celui qui construit immeubles et demeures dresse un constat précis pour le centre-ville. « Dans la vie, il y a une croissance et une usure qui suivent le développement. On est dans une période d’usure mais nous allons ensuite croître. La preuve ? On construit des logements et on observe un renouvellement de la population. » Il a aussi en tête une vision future précise de la ville. « Il faut lui conserver son caractère villageois. Cela ne sert à rien de faire de l’urbain. Il faut privilégier des espaces verts et la culture. Pourquoi ne pas construire un musée ? On a du relief aussi. C’est important ! Il y a des choses à faire. Pour réussir ce projet, il faut un projet global et un schéma directeur. Ils sont en cours d’élaboration. »

Pour sûr, Ahmed Medjber ne manque ni d’idées ni d’humour. Pour preuve, il y a quelques jours, l’envie de voir des charrettes assurer des liaisons entre le nord et le sud lui est venue. Une utopie ? Que nenni. Pour lui, ce serait un excellent moyen de tisser du lien…

 

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